Né en 1964, vit et travaille à Paris.
Pluridisciplinaire, multiculturel et polyglotte, Thomas Klug est passionné par la lumière qui guide ses interventions pour révéler contrastes, textures et couleurs.
Ce plasticien s'est formé pendant 3 ans auprès du designer allemand Ingo Maurer avant d'être diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle de Paris, en 1989. Il travaille ensuite avec Yann Kersalé de 1993 à 1996 sur des projets de mise en lumière, dont celui du Pont de Normandie, de l'inauguration des Champs-Élysées et de la scénographie de l'exposition "Expéditions Lumières" à la Fondation EDF.
Après avoir réalisé le concept lumière du magasin Sephora Blanc de Bercy village en 2000, Thomas Klug participe au Festival Lyon Lumière et réalise "Le rêve de la fleur" en 2001 sur la fontaine de la place des Jacobins. Puis il crée les fauteuils du Théâtre National de Valenciennes pour Poltrona Frau en 1998, un écran multimédia sur une surface polarisante dans le hall d'accueil de l'usine de traitement des eaux d'Achères pour Vivendi en 2000 et invente un support gonflable pour l'image vidéo, le "Piège à Images".
Conseiller lumière au Musée du Louvre auprès du service architecture et muséographie, il a fait les expositions "Primatice" et "Le sacre de Napoléon" pour le bicentenaire du tableau de David.
Thomas Klug est également le concepteur du parcours mémoire "Paris insurgé-Paris libéré" réalisé pour les commémorations du 60ème anniversaire de la libération de Paris et qui se décline sur soixante "Colonnes de la Libération" réparties à travers les différents arrondissements de la capitale.
En juillet 2004 il imagine pour l'inauguration de l'esplanade des Droits de l'Homme au Trocadéro, une mise en scène en hommage aux journalistes disparus ou décédés au cours de leur mission: 40 images monumentales installées sur les façades du Musée de l'Homme et le Palais de Chaillot.
Depuis 2005 il est directeur artistique et scénographe du Pavillon International de la Foire d'Art de Canton (Guanzhu International Art Fair).
"Prendre possession d'un espace, sculpter un objet, projeter des univers, créer des images, sont autant d'attitudes avec la lumière, d'histoires à inventer, d'émotions à partager" explique-t-il.